paroles du bout du monde

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Keyword - couleurs africaines -

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lundi 30 juin 2008

Les rhinocéros blancs du plateau de Waterberg


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Notre première rencontre avec les animaux de la savane africaine se fera sur le plateau de Waterberg. Une immense excroissance rocheuse entourée par un rideau de falaises que le hasard de la géologie a planté au milieu d'une plaine. Un chemin d'accès mène à cette forteresse naturelle où une foule d'animaux transhument. Des animaux qui, sans le savoir, sont emprisonnés dans ce monde perdu. Entre le haut et le bas du plateau, la diversité de végétation est frappante. Des tours en Jeep sont proposés pour partir à la découverte des animaux. Nous sautons dans l'un d'eux et en route pour le plateau...


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Peu d'animaux à noter malgré toute notre attention. Quelques phacochères s'interrogent sur ces étrangers qui viennent sur leur terre. Un animal assez paradoxal puisqu'il affectionne les bains de boue et garde pourtant une certaine grâce pour fuir, en élevant sa queue à la verticale. Un peu plus loin, un élan - la plus grosse des antilopes - détale devant nos yeux. Nous nous arrêtons à plusieurs points d'eau, sans succès lorsque sur une route de terre, apparaissent trois mastodontes grisâtres. L'un d'entre eux nous fait face. Un magnifique rhinocéros blanc de plus de 2 tonnes avec une double corne. Il sent la présence d'un intrus sans vraiment le distinguer. Nous continuons à avancer lentement lorsque le rhinocéros se met à nous charger ! Le sang froid du conducteur est héroïque – il passe la marche arrière et l'animal s'arrête. Les 3 rhinocéros traversent la route au pas de course pour se positionner sur l'autre berge. Sentiment de joie indicible à observer ces animaux dans leur habitat naturel.


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Nous rentrons comblés au camping. Une nuit réparatrice pour attaquer la montée à pied sur le bord des falaises au matin suivant. Le soleil naissant inonde le haut de la pierre. Lorsque la lumière est suffisante, nous débutons la marche entre roche rouge et nature verdoyante. Une marche d'exploration qui nous conduit sur le toit du plateau. La pierre carmin aux contours rugueux sous nos pieds et la plate plaine à portée de vue. Silence intense. Tranquillité immense.

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Pour vous faire partager un peu plus le plaisir de croiser cette vie animale africaine si vivace, si féroce parfois et dont l'habitat est si fragile, voici une des plus petites antilopes : le Damara dik-dik. Ce n'est pas forcément les animaux les plus gros qui sont les plus beaux ou les plus attachants.


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samedi 28 juin 2008

Rondeurs et raideur du Spitzkoppe


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Fini les dunes, fini le désert, fini l'océan. Changement de décor dans le massif du Spitzkoppe. Les locaux aiment appeler cette montagne le Matterhorn namibien. Un repère de choix pour les escaladeurs et une destination hors des sentiers battus qui conjuguent douceur et repos pour les autres. L'équipe qui administre le camping au bas du bloc rocheux est souriante et accueillante. La réceptionniste nous improvise un cours de Damara-Nama. Une langue déconcertante où il faut décoller la langue du palais pour prononcer un clic avant d'enchaîner une syllabe. Pas facile.
On s'écarte du camping pour grimper les énormes rochers ronds entreposés dans l'herbe dorée. Un arrangement disneylandesque de grosses pierres. Sans être inoubliable, le Spitzkoppe vaut toutefois le détour. Rondeurs harmonieuses de ses flancs et raideur de sa crête. Le coucher de soleil se savoure sans modération : ton rougeoyant de rochers généreusement galbés sur un lit de savane ocre.

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jeudi 26 juin 2008

Survol du désert de Namib et de la Skeleton Coast

Nous nous en sommes remis à la compagnie Scenic Air qui partage ses activités entre les vols pittoresques au-dessus du désert de Namib et les vols privés pour se rendre d'un lodge à l'autre. Cette dernière option n'est définitivement pas notre budget, ni la manière dont nous concevons le voyage. Pour nous, c'est plutôt sac-à-dos et nuit en tente ou en dortoir. Et tout ce que nous économisons dans l'hébergement et la nourriture, nous le consacrons aux activités. J'aurai préféré la montgolfière mais le prix de 350 euros par personne est vraiment rédhibitoire. C'est ainsi que nous montons à bord d'un Cessna, un petit avion qui peut embarquer jusqu'à 6 personnes en incluant le pilote.

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Nous prenons de l'altitude, quittons la ville de Swakopmund pour longer la rivière Kuiseb. Un brin de vie récalcitrant au milieu d'un espace aride et désertique. Cette bande verte trace une démarcation franche entre le désert du Namib sur notre droite et le Karoo sur notre gauche. Le passage étonnant de l'un à l'autre avec pour seule transition ces amas d'arbustes.

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Nous prenons un cap au sud-est en route pour les dunes de Sossusvlei. Le sol drapé aux teintes orange et rouge agit comme un aimant. Nous avons le nez collé aux hublots. Les ombres projetées et les arrêtes des dunes faconnées par le vent nous plonge dans un décor autant irrationnel qu'exquis. Et même si la vue du ciel aplatit les hauteurs, le plaisir d'admirer ces dunes restent intact.

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Les dunes meurent dans l'océan ; notre fil conducteur sur le chemin du retour sera ce composant bicolore sable et marine. L'ironie du sort montre que ce désert si aride manque cruellement de cette eau que l'océan possède en abondance.
La Skeleton Coast renferme ses secrets et ses dangers. L'épave de l'Eduard Bohlen en témoigne. Un enchevêtrement de poutres de bois que le temps a rongé et que le sable a attiré loin de son océan. Le désert a gardé son trophée et l'a éloigné de plus de 200m du rivage.

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Marais salants et survol de la ville termine cette échappée dans les airs. Les images continuent à voltiger et s'agiter dans nos têtes.

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